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Vacances à domicile… ou presque…

Au risque de se répéter, l’année a été et est particulière… nos plans « vacances », tout comme les vôtres, ont changé.

Lorsque nous avons dû reprogrammer nos vacances au vu des plannings surchargés par 3 mois d’arrêts imprévus… On s’est posé la même question que beaucoup, est-il pertinent de voyager  ? Et finalement on a choisi de voyager, oui, mais chez nous, en Belgique  !

Pour être totalement honnête, cette idée un peu folle venait de moi. Non que je pense que rester en Belgique est un peu fou, au contraire, notre pays nous offre des décors et des trésors insoupçonnés. Nous perdons beaucoup à ne pas nous y attarder plus. Mais la forme n’était pas, au premier abord, des plus simples. Je vous explique…

Durant le confinement, vous le savez, nous avons ressorti nos vélos. Ceci pour une raison simple, une balade de 5 minutes au bout de la rue, c’est chouette. On redécouvre le quartier. Cependant, au bout de deux semaines, cette même balade, deux fois par jour, ressemble singulièrement à une corvée. Nos vélos permettaient donc de découvrir plus et plus loin sans sortir des consignes « anti-pandémie » mises en place.

Alors nos pauvres vélos poussiéreux semblaient d’un coup synonymes de liberté ! Et c’est vite devenu un plaisir et une attente quotidienne de prendre notre vélo pour découvrir de nouveaux coins.

Du coup, la question des vacances s’est posée, avec un besoin évident de s’évader tout en prenant en compte le risque d’une nouvelle interdiction.

J’ai proposé de parcourir notre pays, une partie, il n’est pas grand mais quand même, en vélo et en camping !
Les enfants ont tout de suite bondi de joie  ! Pierre a mis un peu plus de temp,s mais mon amoureux a finalement rapidement adhéré au projet.

Durant les semaines qui ont suivi, nous avons construit un itinéraire, préparé des bagages légers, trouvé une charette à vélo, allégé encore les bagages, vérifié notre équipement, modifié l’itinéraire pour un plus réaliste, et réservé des campings…

L’idée de départ, fort sympathique, était de passer dans les jardins des copains, poser la tente, faire un « barbec » et repartir le lendemain avec des rires pleins la tête. Bien sûr, elle nous plaisait beaucoup après toutes ces semaines de séparation. Mais la logistique nous a vite rattrapés, car voyager avec deux enfants de 7 et 8 ans, implique de respecter une limite journalière en km et en heures de vélo. Et ce, afin de les tenir sur leur vélo durant deux semaines sans les dégouter.

Nos amis étant assez dispersés en Wallonie et Bruxelles, nous avons dû revoir nos prétentions à la baisse… Nous avons donc choisi de nous concentrer sur la région liégeoise en suivant la « vallée » de l’Ourthe. Cela, pensait-on, nous garantissait un itinéraire sans dénivelés insurmontables et un trajet sûr pour les enfants.

Nous avons quand même commencé par une petite étape chez nos amis Gauthier et Val, près de Namur, et avons poursuivi notre trip de camping en camping entre Liège et Rochefort… La première étape fut donc partagée entre le vélo et le train.

Une première étape donc très riche, puisque nous avons profité de la canicule pour rejoindre Dinant et (re)découvrir les activités sur l’eau…

Rouler une journée, se poser une nuit, parfois deux, et repartir jusqu’à l’étape suivante. Découvrir cette région différemment, s’encourager les uns, les autres, papa qui portait la charette, Arthur qui avait de toutes petites roues, Emma qui avait vraiment trop… faim ! Profiter d’une pause le long de l’Ourthe, découvrir que notre plat pays n’est pas si plat, même le long de l’eau, planter notre tente à chaque étape, se débrouiller pour cuisiner sur un camping-gaz… plus que des vacances, ce fut une expérience vraiment riche pour notre famille, car si nous connaissions déjà bien le camping, le camping itinérant amène d’autres défis.

Et pour chaque étape ou presque, nous avions prévu une activité +/- sportive, car oui, nous avions soif d’aventures ! Escalade, kayak, randonnée… mais aussi rencontre avec les animaux, découverte de la gastronomie… délaissant parfois notre camping gaz pour un petit resto.

Adventure Park Durbuis

Tout n’a pas été rose, nous avons rencontré quelques petits désagréments, comme le choix d’un camping peu judicieux, la perte de notre kit de cuisine, le vol de notre camping-gaz… mais rien d’insurmontable, d’autant que comme nous étions en Belgique, il était possible pour nos amis de venir à notre secours !

Oui nos précieux amis, Seb et Lid sont venus planter leur tente à côté de la notre le temps d’une nuit, et en plus ils ont eu la grande idée de nous apporter un camping gaz et un nouveau kit de cuisine ! Ouf ! Un resto chaque jour n’était pas prévu au budget.

Cette visite bien sympathique nous a donné tout le courage qui nous fallait pour parcourir la dernière partie de notre challenge familial !

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